- LES MODÈLES EXISTANTS
On trouve sur le net pas mal d’infos pour faire soi même un séchoir solaire.
Le modèle que j’ai choisi de construire est une combinaison d’idées piochées ci et là. Je vous présente d’abord les deux grandes familles de séchoir :
- Le séchoir « tour »
On trouve pas mal de détails techniques à cette adresse : http://yonnelautre.fr/spip.php?article3511
Avantages : – Tirage important du à la différence de hauteur entre l’entrée et la sortie de l’air
– Pratique à utiliser, claies à hauteur d’homme
Inconvénients : – Peu compact, donc pertes de chaleur
– Construction (à mon avis) peu aisée
- Le séchoir compact
On trouve pas mal d’infos ici et même un exemple de réalisation là.
Avantages : – meilleur restitution de la chaleur : l’absorbeur (tole noire) rayonne de la chaleur directement sur les aliments.
– meilleure isolation (compacité)
– Construction relativement simple
Inconvénient : – Le tirage naturel est moins efficace, il faudra peut être compenser en ajoutant un petit ventilateur solaire.
2. LES POINTS IMPORTANTS
- L’isolation thermique. Un séchoir bien isolé pourra fonctionner même en période froide.
- La ventilation est un point essentiel pour permettre d’évacuer l’humidité. Il existe deux types de ventilation : naturelle (tirage par effet cheminée) ou forcée (ajout d’un ventilateur). Selon moi, un ventilateur d’ordinateur alimenté par un panneau solaire 12V 1Watt est une excellente solution. La journée, le ventilateur tourne pour évacuer l’humidité. La nuit, le ventilateur s’arrête et l’air extérieur, alors plus humide, ne pénètre pas (ou peu) dans le séchoir. Avec un séchoir bien isolé et relativement étanche à l’air, il n’est alors plus nécessaire de rentrer le séchoir la nuit.
- L’absorbeur doit être en métal, de préférence de couleur noire pour capter un maximum les rayons.
- La bonne circulation de l’air. Mettez vous à la place de l’air. Imaginez quel chemin l’air va emprunter pour relier l’entrée à la sortie du séchoir. L’air, comme tous les fluides, va choisir le chemin le plus court et le moins accidenté. Veillez ainsi à ce que l’air circule dans la totalité du séchoir.
3. LES PLANS DE CONSTRUCTION
Les plans sont réalisés sous Sketchup, logiciel de dessin 3D gratuit disponible ici.
Je suis d’abord parti sur un modèle compact avec tirage naturel. L’air entre en bas de la vitre par des petits trous, se réchauffe en remontant le long de l’absorbeur, redescend le long des claies où les aliments sèchent, et ressort par le tube en haut. La cloison permet de contraindre l’air à descendre pour aller au contact des aliments avant d’être évacuée.
Puis en discutant avec un ami, on a trouvé une solution qui nous parait à la fois plus simple et efficace. Plutot que de devoir évacuer l’air en position haute, pourquoi ne pas l’évacuer en position basse avec l’aide d’un ventilateur ? Voilà ce que ça donne :
La cloison n’est plus nécessaire, l’air traverse le séchoir de part en part. On gagne en place. De plus, la ventilation est uniquement assurée par le ventilateur. La nuit, il ne devrait pas se produire de tirage naturel, donc pas d’entrée humidité, puisque les entrée/sortie d’air sont au même niveau. De plus, en cas de pluie, les aliments ne se mouilleront pas !
Je pars sur cette solution, j’attaque la construction très bientôt…
En attendant, voici les plans SKETCHUP (cliquez sur les liens) :
<<<<< PLAN DU SECHOIR SOLAIRE A VENTILATION NATURELLE >>>>>>>>
<<<<< PLAN DU SECHOIR SOLAIRE A VENTILATION FORCEE >>>>>>>>
Edit : La construction est terminée et le séchoir fonctionne bien ! La suite dans le prochain article !
Pingback: Faire soi même un séchoir solaire : la construction et les premiers résultats ! | creactiviste
Bonjour !
Avez-vous terminé la construction de votre modèle de séchoir ? Fonctionne-t-il bien ?
Merci pour tous ces détails très utiles !
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